Derrière Toxoplasma, on trouve les suédois Olabo et Akay, artiste invité en 2013 pour Bien Urbain. Leur travail mêle exploration urbaine, actions artistiques et vie quotidienne dans les marges de Stockholm et des bâtiments qu’ils squattent. Telles des parasites, leurs œuvres se disséminent de façon anonyme au sein de lieux délaissés ou de centres-villes très fréquentés. Immenses peintures de slogans, échelles de cordes pirates, installations de fausse vidéo surveillance, magasins gratuits… les formes sont multiples.

À partir de leur exploration des friches industrielles, des zones marginales ainsi que des rebuts de la société de consommation, l’exposition BRIC-À-BRAC rassemble, détourne et met en scène des objets et actions glanés à Montbéliard ou en Suède. Les voitures, cadres de vélo, cadenas, maquettes de leurs lieux de vie, images d’actions ou d’architectures transmettent de créatives perspectives de désobéissance civile.

BRIC-À- BRAC est une invitation à s’approprier le 19, Centre d’art de Montbéliard. Une partie des œuvres produites voyageront aussi chaque jour à Besançon pendant le festival grâce à une structure mobile.