S’articulant autour d’un questionnement sur la ruine et le recommencement Genesis Overdrive interroge un constat urgentiste à travers le prisme et l’esthétique du jeu de rôle.
Par l’échantillonnage, le détournement et une appropriation de codes narratifs, une nouvelle mythologie se matérialise dans la genèse spéculative d’un monde calciné. Loin d’une littéralité moralisatrice, le spectateur est invité dans un récit de fiction habité par des formes à l’étrangeté familières.
Les sculptures en carton de Alex j. Mott décrivent une topographie tendue entre fragilité et démesure. Encrés dans une esthétique fantaisiste, elles définissent le contexte, la carte dans laquelle s’encrent les sculptures imprimées de Valentin Ellenrieder et les peintures d’Arthur Chaumonnot. Les « artefacts d’archéologie proto-numériques » conçus par Valentin Ellenrieder agissent comme les reliques dispersés d’un monde antérieur et comme un prolongement potentiel de la matière et des formes présentent dans les tableaux d’Arthur Chaumonnot. Cet espace est sublimé par le travail de Thomas Moësl, l’englobant d’un voile sonore et évolutif, invitant le spectateur dans une déambulation sensible.
Visuel : Alex J.Mott, Paysage fantastique réalisé pour l’exposition » Jusqu’à la fin du tour » aux ateliers Vauban en Mai 2024
Exposition visible à l'Espace 24 de l'école