Cet outil vise à :
— rendre visible l’ensemble des compétences et des activités
artistiques et professionnelles des artistes-auteurs·rices ;
— améliorer les conditions de revenus des artistes-auteurs·rices ;
— permettre des relations plus équilibrées entre artistes-
auteurs·rices et diffuseurs, en valorisant la négociation
et une contractualisation juste et équitable ;
— proposer des outils et des repères utilisables par toutes et tous.
Pour ce faire, le guide est composé de trois parties distinctes
mais pour autant liées entre elles :
— un vademecum présentant les grandes étapes
de la contractualisation et des points de vigilance ;
— un référentiel des activités artistiques pour une juste
et équitable rémunération des artistes-auteurs·rices ;
— et pour finir une section ressources en vue de vous
accompagner dans vos démarches professionnelles.
Toute personne ou structure, travaillant régulièrement ou
occasionnellement avec des artistes, qu’elle soit issue ou non
du secteur des arts visuels, est invitée à s’emparer de cet outil.
L’instauration d’un cercle vertueux profitera pleinement aux artistes-auteurs·rices et, au-delà, à tout le secteur des arts visuels !
Le réseau a.c.b - art contemporain en Bretagne vous invite
à découvrir son Guide pour la contractualisation et la
rémunération des artistes-auteurs·rices en Bretagne, fruit
d’une réflexion collective menée pendant deux ans par ses
adhérent·es, dans le cadre d’un chantier thématique qui
réunissait des artistes-auteurs·rices et des représentant·es
de structures arts visuels.
Partant du constat de la forte précarité vécue par
la grande majorité des artistes-auteurs·rices — mise
en lumière en 2019 sur le territoire breton par a.c.b et
en 2020 par le rapport Racine — ce guide a pour objectif
de contribuer à l’amélioration de leurs conditions de travail
et de leur rémunération systématique.
En effet, alors même que la culture ne peut exister sans
la création, les artistes travaillant dans le champ
de l’art contemporain sont confronté·es, le plus souvent, à
des revenus faibles, fluctuants et morcelés. Si cette situation
s’explique en partie par un manque de moyens propre au
secteur des arts visuels et à un régime social peu adapté,
elle n’est pas pour autant irrémédiable.
Les artistes plasticien·nes créent les conditions
de la rencontre avec les populations, que ce soit par des
résidences de territoire, l’éducation artistique pour tous les
âges, la production d’œuvres, d’expositions et de moments
de rencontres. Ils·elles engagent avec les professionnel·les
des structures toutes les formes de médiation vers les
personnes et publics qui nourrissent une culture partagée,
vivante, actualisée et contemporaine.
En ce sens, la reconnaissance de cette activité
productive doit se refléter par des acquis sociaux et
des formes de rémunérations qui reconnaissent la place
importante et nécessaire qu’ils·elles occupent dans
nos enjeux culturels, politiques et démocratiques.