Bus Tour TRAC*

BUS TOUR TRAC*
Samedi 05 novembre 2022

Rendez-vous à 10h au Grrranit SN, 1 faubourg de Montbéliard, Belfort / Retour à 19h

> Départ de Belfort 7€
Gratuit pour les -18 ans et étudiants en école d'art

>Pique-nique tiré du sac - Boissons et cafés offerts
Un moment convivial autour d'un verre sera proposé en fin de journée.

> Renseignements et inscription :
contact@seizemille.com ou 07.83.84.10.62

Programme :

>10H - Galerrrie du Grrranit, scène nationale, Belfort

Visite de l’exposition Chile Desperto du photographe Gary Go

À l’automne 2019, pendant plusieurs semaines, le Chili connaît une révolution sociale majeure. Et parce qu’un jour de résistance se célèbre toujours, le photographe Alejandro Gallardo, plus connu sous le nom de Gary Go, décide alors de témoigner de ce moment historique.
Autant dans les salles de concerts que dans les rues de Santiago, Gary Go se qualifie de photographe « actif ». Avec son objectif de 35 mm, l’artiste propose une prise de vue directe, en premier plan, pour raconter une histoire et véhiculer de l’énergie pure. Photographier ces héros anonymes face à la répression de certains policiers n’a pas été sans risque. Mais Gary Go est « allé au front » pour ce défi photographique qui l’impliquait personnellement. Cette exposition regroupe une sélection de clichés poignants qui témoignent de l’engagement de milliers de citoyens en lutte pour l’obtention de droits sociaux. Au cœur de ces manifestations gigantesques, Gary Go rend hommage à l’élan collectif d’un mouvement solidaire.

Photo : © Gary Go

>11H - Musées de Belfort - Tour 46

Visite de l’exposition Peindre. Les égards en présence de l’artiste Charles Belle et du commissaire de l'exposition.

Pour la première grande rétrospective Charles Belle en France, 5 villes de la Région Bourgogne Franche-Comté s’associent à travers 7 institutions pour proposer des regards transversaux et complémentaires sur l’œuvre considérable de cet artiste.
L’exposition Peindre. Les égards propose de faire dialoguer sept toiles de Charles Belle avec des œuvres des collections permanentes des Musées de Belfort (musée d’Art et Histoire et musée d’Art moderne-donation Maurice-Jardot). Ces contrepoints amènent le visiteur à s’interroger le plus souvent possible. Pourquoi ce tableau est-il là ? Pourquoi représenter ce modèle si connu ? Que recherche le peintre ?
La mimèsis (l’imitation) est au cœur du projet de Belle, mais il ne se contente pas de copier une œuvre connue. Son but est d’inviter le visiteur à s’interroger sur le tableau, sa matière et la volonté qui l’anime. Belle agit en peintre, en ayant en tête uniquement les pouvoirs propres de la peinture : il s’intéresse aux maîtres et à leurs leçons, à leur aura.

Photo : Charles Belle dans son atelier devant égards, Dürer, © Adagp 2021

>12H - 12H30 (en alternance) - École d’Art de Belfort

Visite de l’exposition Tracer des chemins, Emprunter des lignes avec l'artiste Pauline Delwaulle.

Une exposition Hors les Murs du 19, CRAC de Montbéliard
Depuis plus de dix ans déjà, Pauline Delwaulle suit des lignes, rejoint des points, prend des avions, emprunte des chemins, glisse sur des kayaks, escalade des sommets, se déplace sur des cartes interactives, parcourt le monde du bout du doigt, le mesure, l’escalade, le filme, le photographie, en cherche la bonne couleur, la luminosité exacte, marche vers ce qu’elle ne connaît pas. C’est en la parcourant qu’elle habite la terre, non pas en occupant un lieu, mais en participant activement à ce qui s’y déroule.
Proche des méthodologies de la recherche fondamentale, l’artiste est fascinée par ce que les scientifiques déploient d’inventivité pour produire des données utiles à la connaissance. […] L’artiste traque par exemple les chercheur·euses du Laboratoire d’Océanologie et de Géosciences qui arpentent plusieurs fois par an et après chaque tempête la plage de Dunkerque afin d’en relever le trait de côte. Produit grâce au GPS porté par les marcheur·euses, ce trait désigne la limite jusqu’à laquelle peuvent parvenir les eaux marines. Mais il figure également les kilomètres parcourus par ces Don Quichotte des temps modernes, habité·es par leur projet persistant de représenter symboliquement la limite entre la terre et la mer.

Photo : Pauline Delwaulle.

>12h - 12h30 (en alternance) - Galerie Robet Dantec - Belfort

Visite de l’exposition L'heure intime du monde de Yann Bagot

Créer dans le paysage, c’est le credo de l’artiste Yann Bagot. Qu’il dessine à l’encre de Chine et au sel la forêt du Hartmannswillerkopf, dans le Haut-Rhin, les rochers de la Côte de Granit Rose en Côte d'Armor, ou la forêt de La Cambre à Bruxelles, ses grandes feuilles de papier gardent la trace des éléments, comme la pluie ou le sel marin, comme si le paysage s’invitait littéralement sur le papier. Il est comme un explorateur, en constante recherche de "faire corps avec le lieu", et à vivre l'"intensité de l'instant".
Yann Bagot vit et travaille dans la région de Fontainebleau. Il est diplômé en 2008 de l'École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris.

Photo :  Air,-lumière,-matière-(Abbaye-de-La-Cambre-#27)-76x56cm-Yann-Bagot, ©Adagp 2022

> 14H30 - Espace multimédia Gantner - Bourogne

Visite de l’exposition Post Growth // Imaginaires pour une société post-croissance

Artistes : Collectif DISNOVATION.ORG [Maria Roszkowska, Nicolas Maigret, Baruch Gottlieb, Jerome Saint-Clair] et Clémence Seurat, Julien Maudet, Nicolas Nova, Pauline Briand

Quelles composantes idéologiques, sociales et biophysiques ont précipité les crises environnementales actuelles ? De quels leviers disposons-nous afin de transformer les pratiques et les imaginaires pour se défaire de la croissance continue de nos empreintes énergétiques ?
POST GROWTH” questionne les discours dominants sur la croissance et le progrès, et explore les conséquences radicales d’un modèle économique spéculatif basé sur l’énergie émise par le Soleil. Elle se penche sur des perspectives de sortie d’une surexploitation des combustibles fossiles, rayonnement solaire ancestral, dont dépend aujourd’hui la reproduction de nos sociétés.
Cette exposition est une invitation à réfléchir collectivement et de manière pratique au devenir de nos sociétés, à la notion de croissance sous ses diverses facettes et implications, ainsi qu’aux limites de la technologie, de la politique et de notre imagination.

Photo : DISNOVATION.ORG

>16H20 - Musée du château des ducs de Wurtemberg - Montbéliard

Focus sur l’exposition Dualités. Les collections beaux-arts revisitées avec Barbara Gouget et l'artiste Valérie Rauchbach

Le musée du château des Ducs de Wurtemberg vous propose de découvrir « Dualités. Les collections beaux-arts revisitées. ». L’exposition sera introduite par Barbara Gouget en présence de Valérie Rauchbach. Cette artiste présentera son œuvre Samuel Beckett et son travail autour des notions de l’éphémère et du portrait.
Samuel Beckett est représenté assis de profil. Seules quelques lignes en relief esquissent sa silhouette. Le vieil homme semble émerger et s’évanouir au gré des déplacements.
À partir de 1990, Valérie Rauchbach se consacre entièrement à des travaux sur le thème de la mémoire et du temps. Elle abandonne alors la peinture à l’huile au profit du sable, symbole du temps qui fuit. La position de la source lumineuse dévoile ou fait disparaitre le personnage, le fait parler et le fait taire. Tantôt le tableau apparait comme un espace libre, un aplat de sable noir volcanique, tantôt le dessin se révèle.
Le choix de représenter Samuel Beckett n’est pas anodin. Valérie Rauchbach choisit cet écrivain pour la force de son écriture et sa créativité. Dans son œuvre théâtral, il interroge cette notion de temporalité et porte un regard à la fois hilarant et angoissant sur la condition humaine. Sa pièce En attendant Godot traduit bien la quête d'une attente jamais satisfaite.

Photo : Valérie RAUCHBACH (Puteaux, 1960), Samuel Beckett 1994, Sable volcanique sur panneau de bois
Achat, 1995. Collection musée de Montbéliard

 

> 17H15 - Le 19, CRAC - Centre régional d’art contemporain - Montbéliard

Visite-apéro de l’exposition Trois p’tits tours et puis s’en vont

Commissariat : Anne Giffon-Selle
Avec : AURORE-CAROLINE MARTY, CÉCILE MEYNIER, DAVID POSTH-KOHLER, CHLOÉ SERRE, LOUISE SIFFERT, SARAH TRITZ

Les installations de l’exposition Trois p’tits tours et puis s’en vont ont recours à certains codes et pratiques du spectacle vivant : décors d’Aurore-Caroline Marty et de Cécile Meynier, mise en scène des vidéo performances de Louise Siffert, accessoires de D’entrée de jeu de Chloé Serre, costumes de Memory Matrix (after Paolozzi) de Sarah Tritz, marionnettes et pantins de Menteur Mentor de David Posth-Kohler et du Tristz Institutt de Sarah Tritz encore. Mais les artistes ne puisent pas tant dans le théâtre stricto sensu que dans des pratiques plus marginales ou populaires, là où se fabriquaient des figures excentriques et des parodies outrancières transgressant les conventions de la culture dominante : spectacle de marionnettes, pantomime, commedia dell’arte, carnaval ou cabaret dada. De plus, les divers éléments des installations ne sont pas mis en scène mais leurs relations mises en espace, préservant ainsi le rôle d’objets tiers à des sculptures faisant encore médiation entre l’artiste et son public.

 

Le TRAC* - Tentaculaire réseau art contemporain de l’axe Belfort-Montbéliard - réunit six structures, institutions et associations culturelles :
les Musée(s) de Belfort et Montbéliard, le 19, Centre régional d’art contemporain de Montbéliard, l’Espace multimédia Gantner de Bourogne, la Galerrrie du Grrranit scène nationale Belfort et l’École d’art de Belfort.

> Pique nique tiré du sac - boissons offertes