Diplômée de l’Ensad (école nationale supérieure d’art de Dijon) en 2016 et installée dans le Morvan, Alice Bidault réalise des fouilles archéologiques et prend en compte les éléments absents, ou l’absence de contexte, pour faire surgir des fictions, comme avec les quipus non élucidés de la langue quechua : la signification de ces cordelettes incas est parcellaire. Alice Bidault se sert ainsi des vides pour recréer des récits imaginaires. Le travail d’Alice Bidault est avant tout un langage de matières, une tension entre des éléments naturels, organiques, issus de son milieu de vie et des objets anciens ou matériaux glanés qui trouvent dans la sculpture un deuxième souffle.