À travers une série de dessins à l’encre de Chine, Tristan Chinal-Dargent mène une recherche sur la parole des perroquets, fascinante, mais rarement écoutée. Lorsque Tristan évoque le discours et la voix, il précise : « celle des voix politiques ‘silenciées’ et notamment anarchistes», il tente de donner corps poétiquement et politiquement à ce qui parle sans être entendu. En croisant le monde animal et les luttes humaines, le projet interroge notre rapport à l’écoute, à l’altérité et aux formes de résistances muettes ou marginalisées. Lauréat 2025 de la résidence estivale, cette exposition fait suite à deux mois de résidence aux ateliers vortex. L’occasion pour Tristan Chinal-Dargent de déployer ses recherches et d’expérimenter de nouveaux dispositifs dans l’espace d’exposition.

En parallèle de l’exposition, Tristan Chinal-Dargent réalise un multiple en sérigraphie en collaboration avec Julian Lagoutte et travaille également avec Éva Foucault, jeune commissaire d’exposition pour l’écriture d’un texte sur l’exposition.

Conception graphique : © Atelier Tout va bien