La place de passagère est pour Aline Isoard un studio où s’interpénètrent toutes ses préoccupations : transparences, vitesses, mouvements, cadres, espaces, reflets. Elle regarde avec la même attention tous les moments de cette vie spécifique sur la route. Elle imprime la plupart de ses tirages puis, dans le silence de l’atelier, soustrait l’encre du papier photo. Elle nomme ce processus dépigmentation photographique. Sans ajout ni collage, elle se met à l’écoute d’une autre image à l’intérieur de l’image grâce à la finesse et la patience du geste.
Avant de travailler la photographie, elle a choisi la feuille de verre et le miroir pour passer de la 2ème à la 3ème dimension, mettre la peinture dans l’espace et mêler la mobilité du spectateur à l’environnement. Sur les parois de ses sculptures, les photographies dépigmentées transparentes introduisent une nouvelle réflexion sur l’image.
Dernières expositions
2023
Solo – « Dialogues » chapelle des Jésuites, MAC3, Dole (39)
Solo – « Les fenêtres regardent ailleurs, Cantoisel », médiathèque, Joigny (89)
Solo – « Les fenêtres regardent ailleurs, les routes », L’App’Art, Joigny (89)
Col. – « Suivre la trace », parc de la Tête d’Or, Lyon (69)
2022
Solo – « Route, Regard, Rétro », Galerie Pompon, Saulieu (21)
Col. – « Parcelle Sensible », Le point sur la ligne, Archigny (86)
2021
Solo – « Auto-Fiction », galerie Gaïa dans le cadre de la QPN Nantes (44)
Col. – « La photo est ses dérives II », espace d’art de Chailloux, Fresnes (94)
Col. – « Le paysage dans tous ses états », galerie Sophie Le Mée, La Flotte (17)
2020
Solo – « Rétro-active », Espace culturel Gurgy (89)
Col. – « La photo, tout un art », galerie Art’et Miss, Paris (75)
Col. – « La Canopée poésie et peinture » atelier Le Hézo (56)
Formation
Université d’Aix-Marseille (13) - Arts Plastiques
