Le travail de Simon Bart mélange vidéo, peinture, poésie et volume. Il s’opère ainsi un collage, de matériaux, de techniques et d’idées. Influencé tant par le cinéma, les jeux vidéo, la musique, la culture internet, la littérature que la philosophie.
Tous ces médiums sont source de matière, et d’échantillon à se réapproprier pour former son vocabulaire, son esthétique, son langage : entre glitch de vidéos oubliées et assemblage de débris, entre néologisme ringard et rupture colorée.
Dans le sillage de la postproduction de Nicolas Bourriaud, ses recherches plastiques se développent dans un mix et un amalgame contrôlé de techniques. Une poésie devient une peinture, puis une vidéo, comme des traductions d’une même idée, qui alors, bouge et mute. Ces sensibilités plurielles façonnent l’esprit multitâche de notre temps.
Nos moyens de communications sont éclatés de bien des manières.
Quel est ce vide entre nos langages ?
Et qu’est-ce que ce vide nous dit ?
Animons ce Vide de poésie.